Comme je ne suis toujours pas plus un homme de loi que la dernière fois où je vous ai parlé de trucs légaux, et que d’autres l’ont déjà fait pour moi, je vais vous renvoyer vers l’article de mon pote Pierre, car j’étais à deux doigts de m’agacer.
J’ai terminé ma journée cinéma par Un jour sur terre qui, en suivant le soleil du pôle nord au pôle sud, nous fait rencontrer une ourse et ses oursons, une meute de loups, des caribous, un lynx, des morses, des phoques, des dauphins, des éléphants, des lions, des singes, et une baleine et son baleineau.
Nous suivons ces groupes pendant leurs migrations, de l’hiver à l’été, pendant leurs luttes et leurs réussites, leurs peurs et leurs joies.
Il y a quelques mois, je m’approchais de la fin de mon marathon Pratchett, et j’allais me retrouver sans livre à lire, alors, je suis allé dans quelques librairies, et j’ai pioché un peu au hasard.
Je suis tombé sur ézoah, un livre «pour enfants», enfin, on peut le lire à un enfant, et ça lui plaira. Maintenant, ça plaira aussi à un adulte (enfin, un adulte qui n’a pas décidé qu’il était trop grand pour lire un livre comme ça, genre, comme moi) parce que rien que dans le premier tome, il doit y avoir plus d’une centaine de références à des chansons, et il doit y en avoir autant dans chacun des deux tomes suivants. Toutes ces références, enfin, celles que j’ai vu, m’ont souvent fait relire deux ou trois phrases pour être sur que, «ah, si, ils ont osé», et m’ont en général beaucoup fait rire.
Hum, qu’est ce que je voulais vous dire déjà, ah, oui…
J’ai entendu parler je ne sais plus où de ce livre, La femme du monstre, ce n’est pas le genre de livres que j’ai l’habitude de lire, c’est étrange, dérangeant, cru, dur, et plutôt sex.
Au travers du procès de son ex-époux, on découvre la vie de cette femme, sa rencontre avec le monstre, vers vingt-deux ans. Elle le trouvait beau, fort, et n’a jamais demandé pourquoi il l’avait choisi elle, une femme quelconque.
Alors, le mois dernier, en faisant tomber en marche IPv6 sur le backbone de Gitoyen, je suis tombé sur un truc étrange sur le routeur de Gitoyen qui tourne sous FreeBSD (les autres sont sous Linux).
Pour une raison étrange, lorsque le démon zebra recevait une route IPv6 dans sa RIB, et qu’il ne l’avait pas encore, il la mettait dans la FIB du noyau, il découvrait avec un bonheur certain une route IPv6 (celle là même qu’il venait de mettre), la mettait dans sa RIB, et de par le fait qu’il préfère les routes noyau aux routes OSPF, enlevait la route qu’il avait mise (sic), là, voyant que, oh, malheur, il n’y avait plus la route noyau en question (forcément, il venait de l’enlever), remet la route OSPF…
J’ai terminé ce matin le prix goncourt ’07, Alabama Song. Ce n’est pas mon habitude de lire des livres primés, mais il m’a été recommandé, alors, je me suis dit, pourquoi pas…
Il se lit très vite, et très facilement. (je l’ai commencé mardi matin, et je ne lis, en général, que dans le métro.) Il raconte la vie de Zelda Sayre Fitzgerald, épouse du célèbre écrivain américain F. Scott Fitzgerald. Il s’agit d’un roman et non d’une biographie, en effet, même s’il y a une grande partie de vérité, il y a aussi une grande partie d’invention, de roman quoi.
Cet après midi, comme j’avais un invité, et qu’on n’allait pas rester toute la journée à faire de l’IRC, on est allés au cinéma voir la superproduction la plus chère de l’histoire du cinéma français, Astérix aux Jeux Olympiques.
Alors, effectivement, il faut le dire, il y a un très beau panel d’acteurs, Clovis Cornillac qui fait un plutôt bon Astérix, Gérard Depardieu l’Obélix qu’on commence a connaître, Alain Delon qui fait franchement un Cæsar vraiment fabuleux, «Avé César, oui, oui, Avé moi»… Benoît Poelvoorde en un Brutus prêt à tout, Alexandre Astier en légionnaire romain, je regrette toutefois que son rôle n’ait pas été plus développé, Franck Dubosc en Assurancetourix pas trop mal, Francis Lalanne en Francis Lalanix un barde gaulois fan qui connaît toutes les chansons d’Assurancetourix, Michael Schumacher en pilote de char de l’équipe de Germanie appelé Shumix avec Jean Todt comme entraîneur, Dany Brillant en goûteur de miroir, et puis aussi, vers la fin, pendant le banquet habituel, un court passage de Jamel Debbouze en Numérobis, mais aussi Amélie Mauresmo en Amelix, Tony Parker en Tonus Parker, ou encore Zinedine Zidane en Numérodix… (Mais heureusement, reste la voix off de Monsieur Cinéma.)
Hier soir, j’ai emmené ma mère et mon petit frère au Théâtre du Châtelet pour voir une leçon de musique de Jean-François Zygel, sur Frédéric Chopin.
Pendant deux heures, Zygel nous a fait rire, nous a fait sourire, nous a intéressé — le public était très jeune, c’était gratuit pour les moins de quinze ans, et la salle comble, faut dire, la place à 15€, c’est rien — et nous a fait parcourir l’intégralité du répertoire de Chopin. (Non, il n’a pas joué in extenso l’intégralité du répertoire, pas le temps.)
Hier soir, ma maman m’a entraîné au Vingtième Théâtre, pour y regarder un spectacle étrange, Clownissimo, «un concerto pour nez rouge et orchestre symphonique» qui met en scène le clown Chapo alias Roland Timsit, et le chef d’orchestre Maestro alias Steve Journey et son orchestre, SymphOnifilm.
Chapo prends un malin plaisir a perturber l’orchestre symphonique dirigé par Maestro en plein milieu de la représentation. Maestro arrivera-t-il a terminer son programme, Chapo arrivera-t-il a faire jouer son œuvre ?
Ce soir, je me suis rendu dans le petit cinéma du quartier latin, le Reflet Medicis, pour y voir l’ultime version, «Final Cut», de Blade Runner.
Cette version se base sur la «Director’s Cut», avec par ci par là des petites choses modifiées, sur les plans de transition, des décors d’arrière plan améliorés, des voix synchronisées (sisi, 25 ans après, enfin…) et le ciel bleu de la scène de la colombe qui devient un ciel nocturne. L’image et le son ont aussi été entièrement restaurés.
Je n’avais jamais vu Blade Runner au cinéma, et, je trouve que ça vaut le coup. Enfin, l’un dans l’autre, je préfère quand même largement cette fin là à la fin sortie en salle en 1982.