Ce soir, je traînais dans le quartier des Halles, et mes pas m’ont mené devant l’UGC des Halles, et je suis allé voir la dernière production des studios Pixar, Wall·E, réalisé par Andrew Stanton. Il a fait ses débuts à la réalisation en 1998 chez Pixar sous la houlette du génialissime John Lasseter sur 1001 pattes, puis, il prenait la place de premier réalisateur sur Le Monde de Nemo, et le voilà enfin en solo.
700 ans dans le futur, la terre n’est qu’un vaste dépotoir, un immense champ de détritus. La seule chose qui bouge à la surface est un petit robot compacteur, de modèle Wall·E…
Cela fait tellement longtemps qu’il compacte qu’il a fini par développer une personnalité, il est curieux, indiscret, et il faut dire, un peu seul, il n’a comme seul «ami» qu’un petit insecte, une sorte de blatte. Sa vie bascule lorsque, surgissant du ciel, une énorme fusée atterris et débarque un petit robot chercheur, et disparaît. Ce petit robot, aux formes douces et pures s’appelle EVE. Wall·E en tombe amoureux et fait tout ce qu’il peut pour la séduire…
S’ensuit la découverte d’une petite plante rabougrie, un voyage à travers la galaxie accroché au flan d’une fusée, des humains grassouillets incapables de se déplacer sans leur fauteuils, un auto-pilote bien mal intentionné qui ressemble à s’y méprendre à un certain HAL, une histoire de plante-pizza, et une jolie histoire d’amour.
Un film presque sans dialogues, forcément seul sur terre, à qui parlerait Wall·E, où on rigole beaucoup. Les images sont délicieuses, des dizaines de robots différents, et comme toujours, plein de clins d’œuils à je ne sais combien de films, des références à tant de choses, et aussi, des petits fils rouges, comme un robot nettoyeur qui suit Wall·E à la trace pour nettoyer derrière lui, tellement il est vieux et sale.