Bon, ben, on est lundi, je vais rentrer chez moi. Je me réveille doucement, vers 7h30 en me disant qu’il va falloir que je fasse mon sac. Je prends une douche, m’habille (short, t-shirt), ouvre les volets, vois la pluie tomber, ouvre mon mac et regarde la météo, pluie, 6°C… Exit le short, ça sera pantalon et sweat, ça fera de la place dans mon sac. Je prépare donc mon sac, enrobe tout le sirop d’érable que je ramène dans tout le linge sale histoire de le protéger contre les brutalités des bagagistes de l’aéroport.
9h00, (oui, j’ai un peu traîné, papoté sur irc, tout ça,) je me décide à aller déjeuner Chez Cora sur Rideau St.. Je commande un cocktail de fruits du jour, aujourd’hui, orange, pomme, banane et pêche, un thé, et une monstruosité avec un oeuf sur le plat sur un «french toast» (ne me demandez pas ce que c’est, je n’ai jamais vu ça en France, ça ressemble peut être à du pain perdu mais sur du pain tout frais) avec du bacon et plein de fruits coupés en morceau.
9h45, je ne suis pas déçu, j’ai bien mangé, mais faut que je libère la chambre avant 10h30, faut que je me bouge. Je retourne à la résidence de l’université, finis mon sac, dis 2/3 mots sur irc, et quitte ma chambre.
10h30, voilà, j’ai rendu ma carte d’accès, je m’affale sur un canapé dans le hall de la résidence et commence à lire. Il pleut toujours, je commence a me dire que les 25 minutes de marche jusqu’à la station de bus ne seront pas super sympa si il continue a pleuvoir…
12hish, après avoir papoté un peu avec ma belle au téléphone, je décide de profiter du fait qu’il ne pleut plus pour me rendre à la station GreyHound sur Catherine St.
12h30, bon, ben, je suis à la station, je prends mon billet et je me met dans la file d’attente pour le bus qui va à l’aéroport. Peu après, nous embarquons, le bus est presque plein…
13h, le bus part, 1h55 de trajet, ça va être beau… Il a recommencé à pleuvoir…
15h, arrivé à l’aéroport, je fais deux fois le tour des guichets d’enregistrement avant de tomber sur ceux d’Air Transat, mon vol est dans 6h, et il reste plein de places, je peux choisir une fenêtre bien avant les ailes, ça promet un voyage encore plus calme.
15h20, je trouve un Burger King dans le «food court» (pas trouvé de traduction), et ça tombe bien j’ai un peu faim. Je m’enfile un whopper, une frite et un nestea.
15h35, comme il n’y a vraiment rien à faire dans un aéroport, je passe la sécurité/douane, tout ça, oh, quelle chose étrange, ils se mettent à trois à regarder l’image aux rayons X (Ça ne doit pas être des rayons X, mais tout le monde comprends) de mon sac, et décident qu’il faut regarder de plus près, comme à l’aller quoi, c’est plutôt bon signe, le même sac ne plaît ni à la sécurité de CDG, ni à celle de YUL. Cinq minutes après avoir passé en revue tout le contenu de mon sac, la gentille dame se résigne, je n’ai pas d’armes nucléaires, pas de bombes, pas d’armes a feu, et pas de quoi démonter l’avion en vol. (Il y a quelques années, j’avais pris un vol intérieur avec une clé de 13 dans une poche de mon sac à dos, que j’utilise pour mes rollers, j’ai du le mettre en soute, il faut croire qu’un avion peut se démonter avec une clé de 13.)
15h50, je me suis trouvé une place porte 56, ils sont en train de finir d’embarquer un vol pour Munich, alors c’est plutôt bondé, mais comme il décolle vers 16h15, le hall se vide assez vite. Voilà, je suis arrivé, mon vol est dans, oh, juste 5h…
18h30, je vois apparaître Erwin, je me dis en moi même, «étrange, son vol était hier soir.» Effectivement, mais son avion était cassé, et, après plusieurs reports (de 6h quand même), il a eu droit d’aller dormir à l’hotel. Et donc, il n’est pas parti, et, au lieu d’avoir un vol KML pour AMS, il a gagné une place sur un vol Air France pour CDG, et il faudra donc qu’il en prenne un autre pour AMS, et ensuite un bus pour finir dans son Danemark.
19h40, ça fait quatre heures que je suis assis sur ce siège, et il me reste encore au moins une heure avant qu’on ne commence l’embarquement de mon vol… Je vais aller faire un tour aux toilettes (super intéressant, hein) pour me dégourdir les jambes.