Cet après midi, comme j’avais un invité, et qu’on n’allait pas rester toute la journée à faire de l’IRC, on est allés au cinéma voir la superproduction la plus chère de l’histoire du cinéma français, Astérix aux Jeux Olympiques.
Alors, effectivement, il faut le dire, il y a un très beau panel d’acteurs, Clovis Cornillac qui fait un plutôt bon Astérix, Gérard Depardieu l’Obélix qu’on commence a connaître, Alain Delon qui fait franchement un Cæsar vraiment fabuleux, «Avé César, oui, oui, Avé moi»… Benoît Poelvoorde en un Brutus prêt à tout, Alexandre Astier en légionnaire romain, je regrette toutefois que son rôle n’ait pas été plus développé, Franck Dubosc en Assurancetourix pas trop mal, Francis Lalanne en Francis Lalanix un barde gaulois fan qui connaît toutes les chansons d’Assurancetourix, Michael Schumacher en pilote de char de l’équipe de Germanie appelé Shumix avec Jean Todt comme entraîneur, Dany Brillant en goûteur de miroir, et puis aussi, vers la fin, pendant le banquet habituel, un court passage de Jamel Debbouze en Numérobis, mais aussi Amélie Mauresmo en Amelix, Tony Parker en Tonus Parker, ou encore Zinedine Zidane en Numérodix… (Mais heureusement, reste la voix off de Monsieur Cinéma.)
Alors, effectivement, ça fait un casting assez impressionnant… Malheureusement, on regrettera tous que malgré un petit fil rouge sur une histoire d’amour entre le gaulois Alafolix et la princesse grecque Irina, ce film ne soit qu’une succession de petit sketches pas toujours très drôles.
Alors, effectivement, oui, j’avoue, j’ai bien rigolé, parfois. Delon me plaît beaucoup en Jules Cæsar, Poelvoorde en fait parfois un peu trop, mais il est plutôt drôle. Les autres sont bien aussi, Depardieu reprend du service dans le rôle de Cyrano. Il y a tellement de références à tellement de films que c’est difficile de se les rappeler toutes. Il y a quand même quelques longueurs, et on aperçoit plusieurs fois les effets visuels dans les grands panoramas.
Enfin, voilà quoi, ça casse pas des briques, mais ça divertit…